Projet de reprise du club

Cela ne pourra pas se faire pour le moment .Sauf situation de crise du fait de mauvais résultats en cours de saison, le projet de reprise peut aboutir l année prochaine si les objectifs ne sont pas atteints ou si Romeyer est condamné par la justice dans son affaire avec de Carvalho et doit laisser la présidence .

La saga continue :

mais tu as bien fais mon grand cette rubrique t'es reservé je rajoute meme ton accolite .
aller collecté nous de bonne nouvelle

Voilà la preuve :


Projet de reprise et refus

Thierry Druenne, avocat, est mandaté par un groupe d'investisseurs locaux prêts à racheter le club.

Thierry Druenne, quel est exactement votre rôle dans le projet de reprise du club dont on parle beaucoup à Saint-Étienne. Et alors que les actionnaires de l'ASSE se disent non-vendeurs ?
J'ai été mandaté par des Stéphanois qui estiment que le club a perdu ses valeurs et que la direction bicéphale pose problème.

En tant que professionnel du monde des affaires, j'ai rarement vu une entreprise bien gérée avec deux têtes. Il ne faut qu'un chef.
La direction du club affirme ne pas avoir été contactée. Pourquoi ne pas l'avoir informée officiellement ?
Mais cela a été fait justement et c'est la raison pour laquelle je tiens aujourd'hui à intervenir.

J'ai contacté un avocat proche du club, qui en est également actionnaire, Laurent Simon.
Il a été surpris de ma démarche puis a prévenu les deux présidents dans la journée.

En attendant une réponse, j'avais même fait une relance par fax. C'était le 18 juin.
En fin d'après midi, Laurent Simon m'a rappelé pour me dire que les deux actionnaires n'étaient pas vendeurs. Dont acte. Au passage, Roland Romeyer que je connais m'a d'ailleurs passé le bonjour. Il est donc faux de prétendre que les actionnaires n'ont pas eu connaissance d'un projet de reprise.

Leur refus de vendre ne met-il pas fin à ce projet ?
Les gens que je représente continuent. Le montage de leur dossier juridique et financier est en cours de progression.

Qui retrouve-t-on dans ce groupe ?
Une majorité de locaux mais aussi des anciens Stéphanois. Une dizaine de personnes qui tiennent pour l'heure à rester discrètes, c'est normal dans ce genre d'affaires.

Des actionnaires éventuels ou des sponsors ?
Les deux. Il y a la possibilité d'un gros partenaire. Nous avons une ou deux touches dont une avec un groupe important pour du sponsoring. Pour ce qui est du capital, l'idée est qu'il n'y ait pas de majorité extérieure.

Quel montant pouvez-vous proposer ? Le même prix mis dans l'affaire par Bernard Caïazzo et Roland Romeyer (cinq millions) ?
Un peu plus que le montant initial. Nous ne voulons pas les spolier. Je tiens aussi à dire que le groupe que je représente ne cherche pas le conflit. Il y a refus de vendre pour l'heure mais on attend et on est prêt.

Didier Bigard

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Proche du football

Thierry Druenne, a été mandaté par un groupe d'investisseurs stéphanois qui veulent faire une offre de reprise aux actionnaires de l'ASSE. Il est avocat spécialisé en droit des sociétés et en droit fiscal, associé dans le cabinet BFVD à Saint-Etienne. Il intervient lors de ventes, fusions et restructuration de sociétés.

Le monde du football ne lui est pas étranger. Il a travaillé avec Jean Boulais (ancien vice président de l'ASSE) dans la création du Centre de formation puis lors de sa reprise par le club après le désengagement du Crédit agricole. C'est dans ce cadre qu'il a été amené à rencontrer Roland Romeyer. Il est toujours présent au côté de Jean Boulais, dans l'association Formation aux Métiers du Sport de Saint-Etienne et sa Région.

Il s'occupe par ailleurs des droits d'image de Grégory Coupet. Auparavant à Lille, il est installé à Saint-Etienne depuis 1993 où il a été directeur du cabinet FIDAL, premier cabinet d'avocats d'affaires en France.

J ai déplacé ce sujet ici , initialement sur le post " transfert" pour plus de lisibilité et pour compléter malgré le démenti des actionnaires , il y a bien des projets en cours et du monde prêt à prendre la relève .


Redonner au club ses valeurs

Inquiets de l'image renvoyée par l'ASSE, des investisseurs seraient prêts à prendre la main

La rumeur va bon train. Elle n'est pas sans fondement. Plusieurs investisseurs locaux et nationaux seraient prêts aujourd'hui à entrer dans le capital de l'ASSE, pour prendre les commandes d'un club dans lequel ils ne retrouvent plus les valeurs stéphanoises. Visent-ils seulement les mauvais résultats ? Non. Derrière la faillite sportive, il y a, selon eux, un lourd déficit en terme d'image.

C'est ce qu'ont traduit les supporters avec leurs banderoles et pas uniquement les kops. Du côté des associés qui rayonnent à travers tout l'Hexagone, on a manifesté aussi la crainte d'une rupture entre l'équipe et ses fans. Aussi ennuyeux, les partenaires et pas seulement les locaux, se sentent négligés, traités de haut par un club qu'ils font pourtant vivre, même si les droits télé constituent l'essentiel des recettes du football professionnel.

Il ne s'agit peut-être que d'un problème de communication mais on ressent depuis longtemps cette cassure, toujours niée pourtant par les dirigeants. Tant mieux s'ils ont raison. Mais ce n'est pas sûr.

C'est en tout cas l'avis de plusieurs décideurs de la région qui voudraient redonner à l'ASSE « toutes les valeurs défendues par Saint-Étienne ». Pour cela, ils envisagent plusieurs possibilités. Le plus simple est de racheter les parts des deux actionnaires principaux, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer (qui est lui associé avec Adao Carvalho). Pas évident car ces derniers, s'ils ont promis de ne pas réaliser de plus-value sur le club dans lequel ils sont entrés pour environ deux millions et demi d'euros chacun, ne sont pas vendeurs, malgré la fronde venue de l'extérieur.

Tout ne peut se faire que par un dialogue, pas encore entamé, mais qui devient urgent aux yeux de ceux qui veulent que l'ASSE redevienne plus proche des gens. Des anciens présidents ont été contactés dont André Laurent qu'on sait très impliqué dans la vie économique locale. On a aussi avancé le nom d'Alexandre Bompard qui a toutefois d'autres préoccupations professionnelles, même s'il garde un œil sur son club. De même son père, Alain, approché également, est-il aujourd'hui établi à Avignon où il est adjoint et très pris par la fusion du club avignonnais avec Arles. Henri Grange et Thierry Philip peuvent aussi avoir des idées à la hauteur de leur passion pour le maillot et l'ancien président du PSG, Francis Graille, est un vert dans l'âme. Donc un recours.

Pour l'heure, les différents groupes intéressés préfèrent rester discrets sur l'avancée de leurs contacts. On sait toutefois qu'ils n'ont pas l'intention de bouleverser l'encadrement sportif et donc la préparation de la saison, conscient que c'est le terrain qui commande. Comment cette force de proposition, si elle se concrétise, sera-t-elle reçue ? Bernard Caïazzo comme Roland Romeyer accepteront-ils de prendre du recul ? La réponse leur appartient, l'avenir de l'ASSE aussi, avec toutefois en toile de fond l'affaire Carvalho. Elle a connu une évolution sous la forme d'une confrontation entre les deux hommes. Le premier reste actionnaire et peut exiger des comptes qui font qu'il faudra les ouvrir et peut-être ouvrir alors le capital. Ceci sans oublier que le duo de coprésidents a replacé pleinement l'ASSE dans les instances nationales et a redonné une image européenne à Saint-Étienne. Même si c'est une image qu'il convient de reverdir aux yeux de beaucoup.

Didier Bigard Le Progrès